Il est temps de lever le drapeau rouge sur ce qui s’en vient et sur la façon de gérer l’inévitable.
En règle générale, le marché des prêts à risque s’est plutôt bien comporté au cours de la pandémie grâce à l’aide gouvernementale.
L’aide que les consommateurs ont reçue pendant la crise de la COVID-19 a entraîné une augmentation des ventes de véhicules, même pour les sports motorisés. Il y a eu une augmentation de la valeur pour de nombreuses raisons, et le prix des véhicules d’occasion a en fait bondi d’environ 1 % par mois, y compris pour les sports motorisés.
Grâce à l’aide gouvernementale, de nombreux consommateurs ont pu épargner et dépenser davantage, l’achat d’un véhicule plus cher, par exemple. Certains de ces consommateurs sont des consommateurs à risque, et plus particulièrement des consommateurs à risque qui achètent des véhicules qui sont, aujourd’hui, plus chers.
Le problème qui se présentera inévitablement dans un proche avenir, c’est que les consommateurs qui achètent ces véhicules plus chers auront un capital négatif beaucoup plus élevé lorsqu’ils voudront le revendre ou racheter un véhicule et donner ce véhicule en échange.
Le problème auquel nous faisons face aujourd’hui n’est pas lié au fait que les consommateurs sont approuvés au crédit, parce que l’approbation du crédit et les taux de défaut ont été excellents. Il n’y a pas de problème avec les marchés tels qu’ils sont aujourd’hui.
Mais toutes les institutions prêteuses savent ce qui s’en vient bientôt : ce sont des taux d’inflation (généraux) en hausse — et des taux d’intérêt plus élevés qui signifient que les consommateurs qui sont à risque seront les premiers à être touchés au moment de l’achat d’un véhicule au-dessus de la valeur marchande.
« Certains concessionnaires ont cette expertise, mais je m’attends à ce que la technologie de l’intelligence artificielle devienne un acteur clé ou important dans cette situation globale. »
L’ensemble du marché à risque verra ce problème potentiel arriver très bientôt ; et les gens voudront se retirer de ces paiements très élevés. Et lorsqu’ils retournent ces véhicules dans une concession ou tentent de les vendre, ils perdent beaucoup, car leurs taux d’intérêt et le prix du véhicule sont plus élevés. Par conséquent, leur équité négative sera beaucoup plus élevée.
C’est un problème auquel nous sommes confrontés en ce moment, que nous avons créé vers novembre, décembre et janvier derniers. Ces consommateurs achètent à un prix élevé à un taux d’intérêt élevé, et nous créons un impact, dans quelques mois, ou dans quelques années, ou peut-être un an ou deux, en vertu duquel beaucoup de gens achèteront des véhicules avec une énorme équité négative.
Donc, pour l’instant, les concessionnaires sont heureux de vendre des véhicules pendant une période qui est censée être difficile en raison du problème d’approvisionnement en véhicules et d’autres défis liés à la pandémie. Le problème, c’est que nous pelletons en avant les équités négatives, et nous n’allons pas voir un scénario aussi beau dans quelques mois.
Il y a quelque chose qui arrive — il y a une vague qui arrive, ou elle est déjà là. Et ce que je peux dire, c’est que j’en suis certain.
Il n’y aura plus de prêts à risque dans les mois et les années à venir parce que les taux d’intérêt seront plus élevés. Par conséquent, les consommateurs seront coincés avec les paiements, et il sera compliqué et difficile pour les concessionnaires qui ne décodent pas les prêts à risque de répondre à ce segment. Pour la simple raison que les fichiers deviendront plus complexes.
Les concessionnaires sur le marché choisiront leurs consommateurs beaucoup plus judicieusement, car ils ne pourront pas se permettre des problèmes avec les clients qui retardent les paiements puisque leur taux d’intérêt sera élevé. Ils deviendront plus sélectifs en ce qui concerne les consommateurs de premier ordre, ce qui augmentera le segment des consommateurs à risque.
C’est l’effet. Si vous devenez plus sélectif sur les clients de premier ordre, le segment à risque ne fair que croître de lui-même. Il y aura plus de consommateurs à risque à l’avenir, et avec une équité négative plus élevée.
Le défi pour les concessionnaires consiste à sécuriser le bon inventaire et les bons employés pour traiter les dossiers plus compliqués qui résulteront de cette situation.
Ce n’est pas une simple approbation de premier ordre, cela nécessitera de l’expertise. Certains concessionnaires ont cette expertise, mais je m’attends à ce que la technologie de l’intelligence artificielle devienne un acteur clé ou important dans cette situation globale.
Ces types d’outils, comme l’IA prédictive, sont adoptés par certains concessionnaires pour aider à l’appariement des prêts et à la gestion du crédit client, afin que davantage de consommateurs soient approuvés et que les concessionnaires ne laissent pas d’argent sur la table.
Et cette année, les concessionnaires doivent étudier, mettre en œuvre cette nouvelle technologie et préparer leurs processus non essentiels pour les mois à venir. Les concessionnaires non préparés auront du mal avec les prêts à risque, ils paieront un prix élevé pour les gestionnaires de comptes à risque, et leurs volumes de ventes en souffriront.
