Une grosse nouvelle attendait le monde de l’automobile cette semaine. En effet, on a annoncé que BMO Banque de Montréal se retirait du financement automobile indirect au détail. La Banque se dirige-t-elle vers autre chose ?
Chez BMO, on nous assura que le circuit de distribution du crédit automobile indirect ne constituait qu’une petite partie de l’offre globale de services bancaires aux particuliers et aux entreprises pour les consommateurs et les concessionnaires automobiles. On nous dit aussi que l’on continuera d’aider les clients à financer l’achat de leur véhicule directement auprès de BMO, mais au moyen de prêts personnels et de marges de crédit.
Cette annonce a eu un effet de surprise, certes, mais en y réfléchissant quelques minutes, ce n’est pas si étonnant. Avec la hausse du coût de la vie et des intérêts, les gens sont de plus en plus endettés et c’est devenu difficile de rembourser son prêt automobile, entre autres. La BMO a d’ailleurs mentionné que ses provisions pour créances douteuses dans la vente au détail ont augmenté de 800 % en l’espace d’un an, passant de 9 à 81 millions $. Dans tous ses secteurs d’activités, la BMO enregistre une dette pour créances douteuses de 492 millions $.
En communication avec Marie-Catherine Noël, directrice, Relations médias/Québec et provinces de l’Atlantique, nous n’avons malheureusement pu en savoir davantage au sujet de cette nouvelle, ni au sujet des activités futures. Cependant, on tient à nous assurer que la BMO épaule chacun des employés concernés. Dans le domaine, nous pensons évidemment à Sylvain Raymond qui était vice-président au Québec du financement automobile et Sylvie Brunelle, directrice régionale des ventes pour le financement automobile des particuliers.