L’apprentissage machine fait partie de nos opérations. Mais nous devons mettre en place des garanties appropriées pour offrir une expérience exceptionnelle.
J’aime vraiment cette période de l’année. C’est à ce moment-là que des experts de nombreux horizons se prononcent sur la direction qu’adopte notre industrie de l’automobile.
Les concessionnaires sont bombardés d’idées farfelues qui proviennent d’entreprises apparemment crédibles et bien financées. À bien des égards, c’est comme une expo-sciences pour les cerveaux du domaine des affaires.
Cette année, comme les années précédentes, a débuté avec le Consumer Electronics Show (« CES ») au début de janvier, suivi de près par la NADA.
Ces dernières années, le CES s’est révélé un salon de l’automobile futuriste avec de nombreux fabricants qui introduisent de nouveaux concepts et de nombreuses entreprises plus entrepreneuriales qui expliquent leur gamme de possibilités apparemment décalées, certaines très pratiques et d’autres moins.
Le CES s’intéresse à l’expérience ultime du consommateur, aussi farfelue soit-elle. Par exemple, il y a quelques années, j’ai été témoin d’un incident au cours duquel un robot humanoïde a été renversé par un véhicule autonome. À bien des égards, le CES donne vie à la science-fiction dans le but de réparer ce qui est brisé dans la société et d’inventer ce qui pourrait être possible.
Immédiatement après le CES vient la NADA.
La NADA est une convention organisée par l’association américaine des concessionnaires d’automobiles pour les concessionnaires d’automobiles. Les exposants sont des fournisseurs de biens et de services destinés aux concessionnaires d’automobiles. La NADA est également le plus grand rassemblement de concessionnaires en Amérique du Nord et de fournisseurs de l’industrie ; le réseautage est donc sans égal.
Il s’agit d’une solution efficace pour les concessionnaires qui cherchent à sécuriser à peu près tout pour leur concession, mais également à maximiser l’efficacité des employés et à améliorer leurs bénéfices nets. C’est également un endroit idéal pour apprendre grâce à ses offres de programmes éducatifs connexes, pratiques pour chaque rayon du magasin et pour avoir un aperçu de haut calibre de la direction que prennent les concessionnaires en général, telle qu’exprimée par les leaders de l’industrie.
« L’IA est une technologie en évolution rapide qui tente de simuler l’intelligence humaine à l’aide de machines, ce qui permet d’effectuer un large éventail de tâches, des plus simples aux extrêmement complexes. »
À la base de ces deux conférences clés se trouve le consommateur. Après tout, tout cela serait inutile si ce n’était pour le bénéfice des consommateurs. Ce sont les consommateurs qui alimentent le moteur de l’industrie de l’automobile.
Ainsi, en fin de compte, l’industrie et les concessionnaires qui participent à ces conférences cherchent à comprendre quels pourraient être les biens et les services rentables à court et à long terme qui fidélisent et attirent les consommateurs.
L’intelligence artificielle (IA) fait fureur. Mais qu’est-ce que c’est, et quels avantages cela peut-il apporter à ma concession ? Sans vouloir trop simplifier, l’IA est une technologie en évolution rapide qui tente de simuler l’intelligence humaine à l’aide de machines, ce qui permet d’effectuer un large éventail de tâches, des plus simples aux extrêmement complexes.
L’IA générative est une forme d’IA qui donne la priorité à la création de données d’origine plutôt qu’au simple traitement de données préexistantes. En utilisant de grands modèles de langage (LLM), ça peut générer des résultats très variés. Les exemples sont ChatGPT ou Synthsia. Si vous ne l’avez pas déjà fait, essayez-les.
Tout ça est très cool. Cependant, comme ç’a été rapporté récemment, cette technologie peut être utilisée de manière destructrice. Étant donné que les bases de données utilisées sont très vastes, et que la technologie nécessaire pour créer une communication artificielle est facilement disponible, il devient de plus en plus difficile de distinguer la réalité de la fiction.
Nous connaissons tous la notion de faux contenu ou de fausses nouvelles. Deep Fake, comme on l’appelle maintenant, exploite la puissance de l’IA pour créer des communications très réelles qui sont tout sauf réelles.
Les incidents les plus médiatisés impliquent des dirigeants gouvernementaux, des géants du divertissement et des présentateurs de nouvelles de confiance dotés de voix et d’images crédibles, utilisés pour véhiculer de faux contenus. Nous les avons tous vus, et beaucoup d’entre nous ont cru ou savent que les gens les ont d’abord crus réels.
Voir, ce n’est plus croire. Aujourd’hui, il existe une méfiance croissante à l’égard de ce que nous voyons, qu’il s’agisse de vidéos, de courriers électroniques, de messages texte ou de spam vocal. Nous sommes bombardés par les émetteurs de messages qui tentent de nous prendre au dépourvu et de nous inciter à faire quelque chose que nous n’avions pas l’intention de faire.
Parfois, le bruit est insupportable. C’est tellement bruyant que cela pousse les gens à changer de comportement. Pour ma part, je ne réponds pas à mon téléphone lorsque je ne reconnais pas le numéro de téléphone. Si c’est légitime, l’appelant laissera un message. Ma routine matinale commence par la suppression des courriels et des SMS qui ressemblent à du spam avant d’ouvrir un message et de commencer ma journée.
Je pense que cette méfiance a un impact sur nos clients. À titre de concessionnaires, nous utilisons régulièrement les réseaux sociaux pour informer les clients potentiels des articles importants pour nos concessions que nous souhaitons partager
Avec toutes les faussetés qui surviennent, combien de temps faudra-t-il avant que la confiance des consommateurs dans les médias sociaux ne s’érode de manière générale ? Est-il temps de remettre en question ou du moins de revoir notre stratégie de communication sur les réseaux sociaux ?
Ne vous méprenez pas. L’IA a des applications très positives qui amélioreront considérablement le fonctionnement de certains segments de la société. Les soins de santé, l’industrie manufacturière, l’éducation, la finance, le droit et la comptabilité en sont quelques exemples, et même les concessionnaires d’automobiles. Partout où d’énormes quantités de données doivent être absorbées rapidement et efficacement, cela en bénéficiera grandement. Cela pourrait être une plus-value pour la société.
C’est l’intersection des médias et des réseaux sociaux qui me préoccupe. Les messages indésirables transmis à nos clients par des tiers. Quand un individu ou une organisation souhaite repositionner les opinions de larges segments de la société ou les impressions d’une marque ou même d’un concessionnaire, c’est alors qu’une mauvaise utilisation de la technologie devient nuisible.
Malheureusement, la facilité avec laquelle les abus peuvent avoir lieu crée un véritable environnement de méfiance, ce qui n’est en aucun cas sain.
Par exemple, une vidéo totalement fausse est diffusée sur les réseaux sociaux à propos de votre marque et, notamment, de certains modèles de véhicules populaires. Il y a des photos, des logos et peut-être même une vidéo à l’effigie du président de l’entreprise. Ceci est envoyé aux téléphones intelligents de vos clients. Le contenu est totalement faux, mais le mal a été fait.
« L’IA a des applications très positives qui amélioreront considérablement le fonctionnement de certains segments de la société. »
Je crois que nous entrons dans une période d’incertitude prolongée quant à l’intégrité de l’information que nous examinons quotidiennement. Nous devrons tous être plus sceptiques pour nous protéger et protéger nos concessionnaires. Cela évolue très rapidement, bien plus vite que la capacité des gouvernements à adopter des lois et des garanties.
Je n’ai pas de réponses sur la façon dont nous nous protégeons nos entreprises autrement que par des pratiques de cybersécurité ultrasensibles et de haut calibre.
Nous devons continuer à renforcer la confiance avec nos clients à chaque occasion pour nous donner une longueur d’avance sur les impressions des clients basées sur l’IA qui pourraient affecter nos activités de concession.
