Des conférenciers vedettes et beaucoup de contenu ont fait du Sommet de la CADA 2014 un événement incontournable.

Reid Bigland, chef de la Direction, Dodge, Ram et Chrysler Canada, Richard Gauthier, président et chef de la Direction, CADA, Frank Romeo, directeur Ontario, CADA, Sergio Marchionne, président et chef de la Direction de Fiat Chrysler Automobiles, et Ron Loveys, président de la CADA
Après un mot de bienvenue de Ron Loveys, président de la CADA, la journée s’est rapidement mise en marche avec Peter Hatges, Canadian Automobile Lead Partner pour le cabinet conseil KPMG.
M. Hatges a parlé de l’évolution rapide du marché et du virage vers des processus d’achat de véhicules en ligne. M. Hatges a également déclaré qu’il était important pour les concessionnaires de se concentrer sur leurs activités commerciales et de service pour stimuler la croissance. « Ignorer les voitures d’occasion et se concentrer sur la vente de véhicules neufs est dangereux », dit-il.
UN GUICHET UNIQUE
Michael McGhee, vice-président principal et chef Financement auto TD, a parlé de la rétroaction que son équipe a reçue sur le financement des ventes d’automobiles.
M. McGhee dit que, pour avoir parlé avec les concessionnaires dans tout le pays au cours des derniers mois, le message le plus cohérent a été que les partenaires financiers doivent fournir un service à guichet unique, qu’il s’agisse de prêts à taux préférentiel, de prêts consentis à des emprunteurs ne bénéficiant pas d’une cote de crédit de premier ordre, du financement des stocks ou des prêts de gros.
Le panel économique de cette année, animé par Michael Hatch, économiste en chef de la CADA, et composé de Craig Alexander, vice-président principal et économiste en chef, Banque TD, de Preet Banerjee, chroniqueur en finances personnelles pour le Globe & Mail, et de Peter Hatges, a fait preuve d’une vision assez optimiste pour 2014.
« Les consommateurs canadiens, pour la plupart, se portent bien », a déclaré M. Banerjee. « Je pense que c’est de bon augure pour les ventes de voitures au Canada. »
M. Alexander mentionne que la croissance de l’économie américaine sera également une bonne nouvelle pour le Canada. « Je pense que l’économie américaine est sur le point de connaître une croissance. « Le crédit est disponible à nouveau. »
Pour sa part, Peter Hatges dit qu’un parc de véhicules âgés et que l’accès à du capital peu coûteux continueront d’alimenter une forte croissance des concessionnaires d’automobiles pour au moins deux à trois ans.
LES GOÛTS CHANGENT
Ed Welburn, vice-président du Design à General Motors, était un conférencier très attendu. Seulement la sixième personne à occuper ce poste prestigieux chez le fabricant d’automobiles, M. Welburn dit que, comme nous allons de l’avant, le moindre avantage technologique dont profitent les constructeurs d’automobiles diminuera, ce qui signifie que la différenciation sur le marché sera axée sur d’autres facteurs et que la conception des véhicules jouera un rôle clé.
La deuxième table ronde de la journée a mis l’accent sur les constructeurs, ou plus précisément les constructeurs et leurs concessionnaires. Animé par l’éditeur d’Affaires automobiles, Niel Hiscox, et composée de Don Durst, vice-président principal, Ventes et Marketing à Subaru Canada, de Jerry Chenkin, président et chef de la Direction, Honda Canada, et Tim A. Reuss, président et chef de la Direction, Mercedes-Benz Canada, le panel a généré de vives discussions et des points de vue intéressants.
L’accent a été mis sur le groupe de discussion, les ateliers des concessionnaires et sur les raisons qui font que les entreprises de pièces de rechange continuent à prendre une part énorme du travail des concessionnaires.
GROSSES AFFAIRES, GROS RÉSULTATS
La session de Robert Kurnick Jr a attiré un auditoire attentif du début à la fin. M. Kurnick, président et chef de la Direction de Penske Auto Group, a montré certaines des stratégies qui ont aidé le groupe à devenir l’un des plus grands, à la fois sur les marchés américains et les marchés d’outre-mer comme le Royaume-Uni et l’Allemagne.
M. Kurnick note que les grands groupes de concessions ont comme avantage cette capacité de consolider et de rationaliser certaines parties de leur entreprise, comme la comptabilité, le DMS et le CRM. « Nous avons un DMS exclusif pour toute notre organisation, un programme de CRM commun et, même avec 320 concessions, nous savons combien de voitures nous avons vendues et où sont nos forces et nos faiblesses. »
Le consultant indépendant Glenn Mercer a fourni quelques anecdotes et observations intéressantes sur le passé de l’industrie de l’automobile, son présent et son futur.
DES LAURÉATS SUR LA SELLETTE
Le panel sur la vente d’automobiles a vu M. Mercer se joindre aux plus récents lauréats de la CADA, Al MacPhee, MacPhee Ford, Joe Medina, Crosstown Auto Centre, et Sean O’Regan, de O’Regan’s Automotive Group. Chuck Seguin, de Seguin Advisory Services, a agi comme modérateur.
M. Seguin a lancé les « hostilités » en attirant l’attention sur une série de fiction en 8 articles dans le magazine Affaires automobiles qui traite de l’avenir de la vente dans l’industrie de l’automobile.
Chuck Seguin a demandé aux lauréats panélistes quels étaient les plus grands changements dans leurs opérations de vente. « Nous avons plus mis l’accent sur les F & I », dit M. O’Regan. « Il est plus important de trouver des revenus là où vous pouvez les trouver.
Pour sa part, Al MacPhee dit que les concessionnaires doivent changer leur approche. « Vous devez adopter des méthodes de vente entièrement différentes », dit M. MacPhee.
« Quand je regarde les changements effectués depuis cinq ans, le premier mot qui me vient à l’esprit est processus », a déclaré Joe Medina. « Il est si important d’avoir des processus cohérents.
UNE GRANDE FINALE DE QUALITÉ
Après un coquetel et le souper, les participants au Sommet de la CADA ont eu la chance d’entendre une légende de l’industrie prononcer un discours — le PDG de Fiat et de Chrysler, Sergio Marchionne.
M. Marchionne a offert un aperçu fascinant de l’exploitation du septième plus grand constructeur d’automobiles du monde et de la façon dont Fiat Chrysler Automobiles a surmonté des obstacles apparemment insurmontables pour atteindre le succès qu’il connaît aujourd’hui.
Il a dit que l’industrie de l’automobile est un secteur à haute intensité de capital et que les économies d’échelle doivent être suffisamment grandes pour générer de nouveaux investissements. Il a dit que la décision d’investir au Canada doit correspondre à des alternatives économiques, et que la raison qui fait qu’on améliore les installations ou qu’on en construit de nouvelles doit être de nature structurelle.
« Le Canada montre beaucoup d’aspects attrayants, les travailleurs hautement qualifiés et une qualité de vie qui me manque presque tous les jours. L’avenir est plein de promesses, tant que toutes les parties concernées reconnaissent les réalités de la concurrence aller au-delà des frontières naturelles. »
