Sondage de CAA concernant le manque de bornes de recharge publique

janvier 17, 2025

Le manque de bornes de recharge publiques pour les véhicules électriques semble être un irritant pour les consommateurs. Toutefois, selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA), ce ne serait pas un frein pour l’achat.

Le manque de bornes de recharge publique fiables, rapides et faciles d’accès demeure une préoccupation majeure pour les propriétaires canadiens de véhicules électriques (VE). Mais, selon les données amassées, ceci ne les empêcherait pas d’affirmer en très grande majorité que leur prochaine voiture sera un VE. Ce sondage a été mené auprès de plus de 16 000 propriétaires de VE.

« Ce sondage montre que les gens sont contents d’avoir acheté un véhicule électrique, les coûts d’utilisation et les besoins d’entretien étant moins grands par rapport aux véhicules à essence », analyse Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de la CAA. « Mais il confirme aussi que l’expérience des propriétaires de véhicules électriques reflète en partie ce que pense le grand public : il n’y a pas assez de bornes de recharge publiques, surtout en dehors des grands centres urbains, et la crainte de se retrouver avec une batterie à plat l’hiver est encore là. »

En tout, 7 conducteurs de VE sur 10 se disent insatisfaits du nombre de bornes de recharge rapide offerte par l’infrastructure publique, une lacune particulièrement problématique en cas de longs trajets par temps froid. Plus de la moitié des conducteurs de VE (53 %) disent qu’ils préféreraient avoir un véhicule à essence pour ces longs trajets par temps très froid, et 67 % rapportent que la faible autonomie de la batterie par temps très froid leur a déjà causé des soucis.

D’ailleurs, le taux de satisfaction est extrêmement élevé chez les propriétaires de véhicules électriques : près de 9 sur 10 (87 %) prévoient racheter un VE lorsqu’ils devront remplacer leur véhicule actuel. Plus de 90 % des propriétaires de VE déclarent par ailleurs que le coût de recharge est avantageux, et 79 % disent que le coût d’entretien est bien inférieur à celui de leur ancien véhicule à essence.

Le sondage de la CAA a également révélé que la recharge se fait en majeure partie à la maison. Pour la plupart des personnes interrogées, l’essentiel des déplacements se fait dans un rayon de 100 km du domicile, une distance nettement inférieure à l’autonomie moyenne d’un VE, qui est de plus de 400 km.

Un autre sondage général effectué récemment par la CAA (et incluant des personnes qui n’ont pas de véhicule électrique) a révélé que plus de la moitié des Canadiens (52 %) ne veulent pas acheter de véhicules électriques, jugeant que le réseau de recharge public n’est pas assez fiable ; plus des deux tiers des répondants (68 %) hésitent aussi à passer à l’électrique parce que l’autonomie des VE diminue trop par temps froid. Ces résultats se fondent sur un sondage qui a été mené du 13 au 21 septembre 2024 auprès de 2 880 Canadiennes et Canadiens.

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