La plateforme d’autopartage Turo, une petite mine d’or ?

Turo est l’une des plus importantes entreprises d’autopartage au monde. De plus, c’est une façon d’amasser de l’argent. D’ailleurs, on vient tout juste d’annoncer que les propriétaires canadiens ont collectivement gagné plus de 300 millions de dollars en partageant leur véhicule sur la plateforme, et ce, depuis son lancement en 2026. 

Selon les représentants de Turo, nous sommes à un moment où la hausse du coût de la vie met les ménages sous pression. Avec un coût moyen de possession automobile atteignant 5 497 $ par an – en hausse de 9 % selon l’indice Turo de la possession automobile 2025 – les propriétaires canadiens sont de plus en plus nombreux à transformer leur véhicule inutilisé en source de revenus.

« Pour la majorité des Canadiens, leur voiture reste inutilisée 95 % du temps », explique Bassem El-Rahimy, vice-président de Turo Canada. « Mettre son véhicule en location sur Turo permet aux Canadiens de mieux rentabiliser ce qu’ils possèdent déjà. Que ce soit pour payer des factures, financer une passion ou lancer une entreprise, de plus en plus de gens réalisent que leur voiture peut travailler pour eux, et non l’inverse. Certains utilisateurs en ont même fait un travail à temps plein avec quelque 50 véhicules sur la plateforme.

« J’ai commencé avec ma voiture personnelle pendant mes études, juste pour essayer », raconte Thomas. «Les usagers canadiens étaient très respectueux de mes véhicules, et j’ai été surpris de voir les réservations arriver si rapidement. Ce qui n’était au départ qu’une expérience est devenu une véritable activité secondaire. C’est allé beaucoup plus vite que ce que j’avais imaginé.» Les hôtes canadiens gagnent en moyenne 3 500 $ pendant les mois d’été. 

Ce cap important survient alors que les Canadiens optent de plus en plus pour des voyages locaux, ce qui génère une forte demande pour des véhicules uniques dans les destinations populaires. Selon un sondage Léger, 77 % des Canadiens prévoient voyager à l’intérieur du pays, une hausse de 8 % par rapport à l’an dernier, ce qui favorise l’essor de l’autopartage comme alternative aux agences de location traditionnelles.

« Les voyageurs recherchent des expériences authentiques et souhaitent encourager les communautés locales », affirme El-Rahimy. « En réservant sur Turo, vous ne louez pas seulement une voiture, vous soutenez directement un particulier canadien et injectez de l’argent dans l’économie locale, d’un océan à l’autre. »

Grâce à son succès, l’entreprise prévoit maintenant poursuivre son expansion à travers le pays, avec un lancement récent au Yukon. Turo est maintenant disponible en Colombie-Britannique, Alberta, Ontario, Québec, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard et Yukon.

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