Les experts de Desrosiers Automotive Consultants (DAC) viennent tout juste de publier les résultats des ventes de véhicules pour le mois de juin dernier. Et c’est une hausse qui a été observée.
Le mois de juin a été teinté d’un G7, d’une taxe sur les services numériques et d’essais concernant un nouvel accord commercial avec notre voisin américain hostile. Pendant ce temps, les ventes ont continué d’augmenter, quoiqu’à un rythme progressivement ralenti, face à la montée des inquiétudes économiques.
Les ventes de véhicules légers en juin ont atteint environ 178 000 unités, soit une hausse de 5,3 % par rapport à juin 2024, un chiffre qui reste bien inférieur aux niveaux observés avant la pandémie, où, par exemple, les ventes de juin dépassaient les 200 000 en 2017 et 2018.
« Il est significatif que le SAAR du mois dernier s’élevait à 1,81 million, soit le niveau le plus bas depuis le début de l’année et la poursuite de la tendance observée ces derniers mois, à savoir un essoufflement du marché après un début d’année solide, » a mentionné Andrew King, associé directeur de DAC.
Il convient toutefois de noter que juin 2025 a enregistré deux jours de vente de moins que l’année dernière et que, compte tenu du contexte économique général, marqué par la baisse du PIB et la hausse du chômage, la performance du marché a été à peu près aussi bonne que prévu. Au premier semestre, les ventes de véhicules légers neufs ont atteint 976 000 unités, soit une hausse de 5,6 % par rapport aux six premiers mois de 2024.
Quelques faits marquants du premier semestre :
- General Motors a dominé le marché avec des ventes atteignant 158 000 unités, en hausse de 12,2 % par rapport au premier semestre 2024.
- Parmi les marques à plus fort volume, Honda a enregistré une hausse significative de ses ventes au premier semestre, avec une hausse de 21,1 %, tandis que Mazda a enregistré une hausse de 20,5 %.
- Parmi les marques de luxe, le bilan était contrasté : certaines marques comme Lexus (20,9 %) et Acura (17,9 %) ont enregistré de solides gains, tandis que d’autres ont connu des difficultés.
- Le 21 juillet étant la prochaine « échéance » des négociations commerciales, nous suivrons de près les signes d’un accord commercial susceptible de modifier la dynamique du marché et d’inverser la tendance vers un été long et calme.
