Le ministre de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Bernard Drainville, s’est adressé aux Québécois au sujet de la norme VZE. Selon ses dires, il sera difficile d’y arriver sans une modification majeure. Il y aura donc un report de l’échéance d’un an.
À la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ), on salue cette annonce. « Tant que les cibles des années modèles 2026 à 2030 resteront déconnectées de la réalité du marché, on fragilisera davantage l’accès aux véhicules et l’adhésion des Québécois à la transition énergétique. Nous demandons que 2026 soit réduite de moitié avec une progression stable jusqu’en 2030 », a mentionné Ian P. Sam Yue Chi, président-directeur général de la CCAQ.
Pour la CCAQ, une réduction de moitié en 2026 permettrait de placer la norme à quelques points de pourcentage au-dessus des ventes réelles et stimulerait le marché plutôt que de l’écraser. Cette approche est cohérente et évite un choc important pour l’industrie et les consommateurs.
Au-delà des pourcentages, il faut mesurer l’enjeu économique concret pour le Québec : le réseau des concessionnaires, 890 PME présentes dans toutes les régions du Québec, représente 63 000 emplois de qualité, génère près de 1,5 milliard de dollars en recettes fiscales et contribue à hauteur de 6 milliards de dollars au PIB. La CCAQ a toujours été un acteur proactif du dossier de l’électrification et a travaillé sans relâche à en faire la promotion. Toutefois, le contexte actuel exige une approche équilibrée.
