Mais les réseaux sociaux ont clairement été l’attraction principale
Je viens tout juste de participer à la conférence de la NADA 2011, à San Francisco, laquelle a été la meilleure des deux dernières années. De façon surprenante, l’industrie automobile y a trouvé son compte.
Même si les ventes de véhicules neufs sont loin de leur sommet de la dernière décennie, l’optimisme était de la partie. Les équipementiers, la NADA et les exposants entrevoyaient tous des jours meilleurs à venir. Malgré la profondeur et l’ampleur du récent effondrement de l’industrie, même les preneurs aux livres de Las Vegas croient que l’industrie automobile se rétablira.
Et même, il y avait des signes d’un optimisme prudent. Le sentiment dominant prêchait pour une pleine vitesse en marche avant. Je me demandais si quelqu’un se souviendra un jour de cette période difficile et des enseignements qu’on a tirés de la crise de 2008-2009. À mon avis, on a la mémoire courte et l’on n’a retenu aucune leçon.
Tout le monde à bord
Je suis d’accord pour dire que le meilleur moment d’aller chercher des parts de marché, c’est quand les temps sont durs. C’est là que les nouveaux venus ont ordinairement leurs occasions. Ainsi, l’optimisme dans leur cas est de mise. Aussi, après avoir digéré le coût élevé de l’exposition, je peux facilement comprendre pourquoi les exposants sont positifs.
Les concessionnaires sont également positifs. Beaucoup ont admis que 2010 a été une bonne année mais pas avec leur marque principale. Ils ont élargi leur offre de produits dans les véhicules d’occasion, les accessoires ainsi que le financement et les assurances. Ils ont également considérablement réduit leur structure de coûts et sont très réticents à revenir en arrière.
Les offres sur le plancher ont été nombreuses en raison d’une grande fréquentation. Outre les lavages de voitures, les pièces d’équipementiers et les services de financement et d’assurance, c’est la technologie qui dominait.
Les réseaux sociaux ont été l’attraction principale sur le plancher et dans les salles de conférence cette année. Il est clair que le développement technologique est en marche à un rythme beaucoup plus rapide que ce que peuvent prendre les concessionnaires, ce qui représente un grand défi. La confusion est revenue à l’esprit de nombreux concessionnaires.
C’est différent maintenant
Je me souviens d’avoir eu les mêmes impressions en 1998, lorsque la bulle Internet a explosé. Nous savons tous ce qui s’est passé par la suite. La plupart des exposants en 1998 n’étaient plus en affaires au tournant du siècle.
Cependant, je crois que c’est très différent cette fois-ci. D’une part, il existe du soutien aux utilisateurs pour la population en général en ce qui concerne les réseaux sociaux. Facebook et Twitter ont tout fait en ce sens.
Contrairement à 1998, les réseaux sociaux n’ont pas créé un outil exclusif à l’automobile pour créer une demande du côté des consommateurs. Ce serait plutôt tout à fait le contraire. Les consommateurs ont déjà adopté les plates-formes, et les réseaux sociaux sont aujourd’hui devenus chose courante. Les équipementiers, les concessionnaires et les fournisseurs sont tous en mode opération, essayant de prendre avantage du premier à agir. On peut bien le dire, il y a beaucoup de confusion parmi les concessionnaires.
Qui le fait bien ?
À la Table ronde internationale sur l’automobile, J.D. Power a fait mention des marques qui ont un effet dans le monde numérique des réseaux sociaux. Aux États-Unis, des marques comme Jeep, Mazda, MINI, smart, Subaru, BMW et Porsche sont au sommet de la liste.
L’effet de la marque sur les sites de réseaux sociaux est important. Il n’y a pas une corrélation entre cet effet et les ventes de véhicules, mais cet effet ne peut rien faire d’autre que d’aider la marque à aller chercher des acheteurs.
Je vois l’avantage qu’a la marque et je comprends l’empressement des constructeurs à se retrouver sur les réseaux sociaux. C’est, à mon avis, une autre forme de publicité efficace. Avec les possibilités qu’offrent l’Internet et les sites de réseaux sociaux en général, cependant, un concessionnaire peut-il vraiment participer ?
Les fournisseurs potentiels sur le plancher de la convention de la NADA sont tous d’accord pour dire que les concessionnaires ont un rôle à jouer. En fait, beaucoup vont jusqu’à dire que les concessionnaires qui ne sont pas actifs dans les réseaux sociaux seront les grands perdants.
Alors, que devraient faire les concessionnaires ? Devenir actifs dans les réseaux sociaux, voilà.
Qui utilise les réseaux sociaux ?
Selon une étude récente, 53 % des utilisateurs de Twitter sont des femmes, un groupe démographique clé pour les concessionnaires automobiles. Selon le New York Times, seulement 11 % des utilisateurs de Twitter sont âgés de moins de 17 ans; donc, les personnes en âge de conduire sont majoritaires, encore une fois un groupe démographique important.
Bien que beaucoup d’entre nous essaient de se familiariser avec le courriel seulement, il semble que les réseaux sociaux et les textos rendront très vite désuet le courriel comme outil de marketing.
Le monde est passé à la messagerie instantanée. Il semble qu’il ne soit plus suffisamment efficace d’envoyer un message à un client ou à un client potentiel sur son compte de courriel. Le message pourrait rester pendant des jours dans son ordinateur avant d’être examiné. Selon les paramètres de sécurité choisis, votre message pourrait même se retrouver dans les courriers indésirables et ne jamais être consulté.
Il est temps de monter à bord
Pour moi, il ya encore plus de questions que de réponses. La convention de la NADA a certainement provoqué une prise de conscience de ce média, et la NADA a fait du bon travail en passant le mot aux concessionnaires. Il appartient maintenant aux concessionnaires d’en savoir plus, et ça fait du sens dans votre marché, investissez dans les réseaux sociaux pour votre concession.







