L’automobile : Un univers économique irréfutable

Entrevue avec Robert Poëti PDG de la CCAQ

Robert Poëti

La valeur de l’activité économique qu’engendre l’industrie de la vente et de l’entretien d’automobiles au Québec est considérable. Elle anime le progrès de toute entreprise.

Le marché de l’automobile représente le second secteur d’emplois en importance au Québec, après l’industrie de la construction. Dans les faits, l’activité des concessionnaires procure 40 000 emplois directs. Ce sont des postes bien rémunérés et très attrayants. Cette vitalité d’industrie génère des milliers d’emplois dérivés.

« Ce dynamisme représente une force économique capitale. Par sa nature en soi, mais aussi par l’étendue de sa représentativité sur tout le territoire québécois », affirme Robert Poëti, président-directeur général de la Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec. « Des rôles qui stimulent l’économie des villes et des régions. »

L’importance de cette activité dans le développement régional est manifeste. « Le secteur de l’automobile, qui nourrit l’industrie du transport, deux éléments indissociables, contribue quotidiennement à la bonne marche de la vie économique du Québec. Un message publicitaire écrit sur un camion de livraison en faisait état, dit-il. Ce texte disait : « Si vous avez reçu un colis, c’est que nous l’avons transporté. »

« Ce constat tout simple lié à l’automobile et au transport, loin d’être anodin, englobe tous les domaines de la vie. De la distribution de denrées alimentaires aux fournitures médicales, jusqu’à la réception de votre plus récent achat en ligne, tout s’accomplit par véhicules routiers. L’automobile joue ce faisant un rôle indispensable dans nos vies. »

Évolution des produits
« Les produits et services que fournit l’ensemble des concessionnaires d’automobiles du Québec à leur clientèle traduisent cette évolution. Les voitures écologiques en sont une démonstration. Ce sont des automobiles mieux construites et mieux adaptées à la réalité québécoise actuelle. D’ailleurs, le Québec est un modèle avec environ 60 % des véhicules neufs vendus qui sont à faible consommation de carburant et des ventes de véhicules électriques et hybrides représentant près de 50 % du marché canadien. Ce vibrant moteur économique suit l’évolution de notre société et répond aux préoccupations environnementales. »

« En ce sens, l’automobile affine le besoin de liberté et d’autonomie des utilisateurs de la route. Elle constitue un outil de plaisir quotidien de déplacement, tant personnel que professionnel, inscrit dans une perspective de développement durable », précise Robert Poëti.

« J’écoutais un commentateur à la circulation d’une station radiophonique inviter ses auditeurs à éviter certains tronçons routiers récemment. Il les encourageait à emprunter le transport collectif. Cela peut en effet représenter une solution logique à certaines entraves. Or, pour les gens qui n’ont pas accès à l’autobus ou au train, ou qui désirent se rendre dans une destination non desservie par ces moyens, l’automobile se révèle saine, utile et efficace. »

Dans ce dessein, les technologies avancées présentes dans les véhicules d’aujourd’hui rendent de très grands services. Elles facilitent la vie en permettant de mieux faire en réduisant l’empreinte carbonique. »

Transformation d’industrie
La société québécoise évolue, les concessions d’automobiles, également. « Le lien de confiance entre le consommateur et le concessionnaire est au centre de cet avancement. À une certaine époque, la relation à une marque et à son établissement local était établie de longue date. Cette fidélité était assurée par des générations de clientèles. On achetait son véhicule au même endroit de père en fils et de mère en fille. »
« Cette connexion bâtit encore aujourd’hui le succès d’entreprise. Ancrée dans la personnalisation de l’accueil et du service, cette action compétente et pérenne continue d’enrichir l’expérience d’acquisition d’une automobile. Un achat budgétairement considérable pour plusieurs familles. »

Passion communicante
Robert Poëti manifeste une profonde affection pour l’automobile. À l’occasion d’un déménagement à son nouveau domicile de Québec, le transport d’un carton d’effets personnels a démontré l’étendue de cette passion durable. Cette boîte regroupait un contenu d’un intérêt inestimable. Des objets parmi lesquels se trouvait une plaque d’immatriculation. La première plaque apposée sur sa première voiture, il y a près de 45 années. Un souvenir impérissable, précieusement conservé.

Un article qui témoigne d’une sensibilité à toute épreuve pour ce que l’automobile véhicule en termes de valeurs et de développement de société. Un activateur d’économie.

Une position qui résume son profond attachement à l’industrie à travers tous ses engagements. Qui ajoute à la vision d’un marché en croissance soutenue.

La première plaque apposée sur sa première voiture. La devise « La Belle Province » a été apposée sur les plaques d’immatriculation de 1963 à 1977, sous l’égide de Jean Lesage. Elle a été remplacée par « Je me souviens » par René Lévesque en 1978.

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