Desrosiers Automotive Consultants (DAC) fait l’analyse de nombreuses données et une de ces variables est la consommation d’essence. Celle-ci indique l’ampleur de l’utilisation des véhicules au Canada et la demande subséquente de pièces et de services après-vente. Pour le premier trimestre, une progression a été observée.
Bien que saisonnière, la consommation d’essence a continué de croître après la pandémie. Influencée à la fois par le kilométrage parcouru, l’efficacité et la gamme de produits du parc automobile, et plus particulièrement par la prévalence des VZE. La part des VZE parmi les 24,6 millions de véhicules légers en circulation est restée limitée à 2,8 % en 2024. Cette part varie considérablement d’une région à l’autre, représentant par exemple 0,7 % des 3,2 millions de véhicules légers en Alberta, contre 5,2 % des 5,6 millions de véhicules légers au Québec.
« Outre les variations à court terme du kilométrage parcouru, des changements structurels divergents influent sur la consommation de carburant au Canada », a mentionné Andrew King, associé directeur chez DAC. « D’une part, le parc automobile total est en croissance, et la part des camions légers continue d’augmenter. Ceci est contrebalancé par la part croissante des véhicules zéro émission (VZE) dans le parc, ainsi que par la consommation de carburant améliorée des véhicules à moteur à combustion interne des années-modèles récentes » a-t-il ajouté.
