Manœuvrer les risques liés à la retraite

novembre 17, 2025

CADA 360 introduit un nouveau comité de concessionnaires pour mieux encadrer le programme CADA 360 Épargne-retraite collective.

La gestion des risques est le fondement de chaque programme CADA 360, et Épargne-retraite collective ne fait pas exception.

L’Association canadienne des organismes de contrôle des régimes de retraite (ACOR) met à jour sa Ligne directrice sur les régimes de capitalisation pour la première fois en plus de 20 ans, et le compte à rebours au 1er janvier 2026 est commencé.

CADA 360 profite de l’occasion pour améliorer les méthodes de gouvernance, d’administration et de communication du programme Épargne-retraite collective afin d’aider chaque concession à gérer les nouvelles attentes plus efficacement.

Cet article montre comment les concessionnaires qui offrent des régimes de pension agréés (RPA) collectifs et des produits de retraite de type compte d’épargne libre d’impôt (CELI) à leurs employés peuvent utiliser le cadre de gouvernance amélioré de CADA 360 pour observer les normes réglementaires changeantes et hausser les revenus de retraite. 

Les concessionnaires qui ont des régimes de retraite à prestation ou à cotisation déterminée officiels, ainsi que leurs conseillers, demeurent tenus de se conformer à la réglementation. Un article futur se penchera sur les options qui s’offrent à eux.

Les concessionnaires qui ont déjà un régime de retraite — à prestation ou à cotisation déterminée — continueront de s’occuper de leur propre gouvernance et de la conformité aux exigences de déclaration, en conjonction avec leur conseiller. Avec Mercer, la CADA travaille à déterminer si un programme distinct pourrait être offert à ce groupe.

L’ampleur de l’entreprise est représentative des enjeux. En date de juillet 2025, le régime CADA 360 Épargne-retraite administrait un actif de plus de 460 millions de dollars au nom des concessionnaires de tout le pays. Cette envergure donne à CADA 360 le pouvoir de négocier des frais concurrentiels et des normes de service élevées; et de bâtir un cadre de gouvernance de premier ordre qui appuie les concessionnaires et satisfait aux attentes en matière de réglementation.

« Nous consolidons la gouvernance en fonction de la croissance du programme et des nouvelles exigences visant les régimes de capitalisation », a dit Cindy Robinson, directrice, Avantages sociaux et Épargne-retraite collective. « Le but est simple : alléger le fardeau de conformité pour les concessionnaires et produire de meilleurs résultats pour leurs employés. »

La ligne directrice révisée de l’ACOR modernise les attentes quant à l’encadrement des régimes de retraite et de pension et remet l’accent sur la documentation de la gouvernance, la sélection et l’examen des placements, la compétitivité des frais, l’éducation des participants, et une définition claire des rôles des promoteurs, des fournisseurs et des conseillers. 

Plutôt que de demander à chaque concessionnaire participant d’interpréter et de mettre en application les changements en parallèle, CADA 360 centralise des éléments clés du soutien tout en reconnaissant que la gouvernance ultime revient à l’employeur.

Ce qui change

CADA 360 a délégué la supervision du programme d’épargne-retraite collective à un comité de retraite composé de concessionnaires et indépendant du comité des avantages sociaux. Bien que la CADA cautionne certains régimes qui ne sont pas des RPA, chaque concessionnaire demeure le promoteur légal de son régime de pension agréé (RPA).

Une charte officielle pour le comité de retraite devrait être approuvée à l’assemblée du conseil d’administration de la CADA en octobre. On y stipulera qui est responsable du suivi des investissements, des frais, des fournisseurs de services, de l’éducation et de la conformité au titre de la Ligne directrice sur les régimes de capitalisation. Formé par des concessionnaires, pour les concessionnaires, le comité officialise l’obligation de rendre compte tout en veillant à ce que le programme soit en phase avec la réalité des concessions.

Pour son régime, CADA 360 a retenu les services-conseils de Mercer, qui lui fournira des avis sur la conception du menu de placements, effectuera périodiquement des contrôles diligents sur les fonds et la tenue de livres, fixera les frais en s’appuyant sur l’indice de référence et recommandera des changements au besoin.

« Nous voulions obtenir des conseils sur les pratiques exemplaires d’un cabinet qui voit des centaines de régimes », a dit Mme Robinson. « Nous avons retenu les services de Mercer pour conseiller le comité de retraite sur la conception d’un menu de placements, la diligence raisonnable à l’égard des fonds et l’étalonnage, et l’aider à prendre des décisions éclairées. »

Aujourd’hui, le programme inclut une vaste gamme de fonds de plusieurs fournisseurs. Conformément au modèle de gouvernance révisé et au souci de clarté de la Ligne directrice sur les régimes de capitalisation, CADA 360 simplifiera le menu afin d’offrir moins de choix, mais des choix sélectionnés avec soin.

« Une liste ciblée est plus facile à surveiller, et son utilisation est plus facile pour les participants », a dit Michael Psotka, directeur des finances et des services aux membres de la CADA. « Elle nous aide aussi à faire le suivi du rendement, à contrôler les coûts et à faire des choix de placements adéquats. »

Dans le cadre du remaniement de sa gouvernance, CADA 360 passe en revue ses services et ses prix et s’attend à négocier un nouveau contrat basé sur le modèle de contrôle amélioré. L’examen ne ferme aucune porte quant à la sélection des fournisseurs, un facteur important dans l’équilibrage des services, des technologies et des coûts.

« Notre taille nous permet d’exiger plus de nos partenaires », a dit M. Psotka. « Cette influence doit au bout du compte se refléter dans l’expérience des participants et dans les frais. »

L’avantage le plus immédiat d’une gouvernance uniforme au sein de la Corporation est la réduction des risques. Le comité de retraite appuiera les concessionnaires en centralisant des tâches de gouvernance courantes, comme le suivi des investissements et l’éducation des participants, tout en reconnaissant que la gouvernance ultime revient à l’employeur.

CADA 360 prévoit d’annoncer des modifications au programme au titre du nouveau cadre de gouvernance et de prestation de service au deuxième trimestre 2026. D’ici là, les participants peuvent s’attendre à des mises à jour échelonnées à mesure que le comité se réunira, que les règles de déclaration seront normalisées et que le menu de placements sera peaufiné.

Les stratégies de préparation à la retraite doivent tenir compte à la fois des gens et des risques. Les employés qui jouissent d’une sécurité financière sont moins distraits, plus fidèles et plus susceptibles de rester sans égard aux cycles économiques.

Pour les concessionnaires, cela signifie un risque de rotation du personnel réduit et une rémunération globale plus avantageuse dans un marché de l’emploi concurrentiel. « Le but est de créer une valeur durable des deux côtés de la relation d’emploi », a dit Mme Robinson. « Ensemble, une meilleure gouvernance, une meilleure sensibilisation et des frais concurrentiels produisent de meilleurs résultats. »

Les concessionnaires qui participent au programme de RPA ne sont pas tenus de prendre immédiatement des mesures pour se préparer en vue de la date limite fixée par l’ACOR. CADA 360 coordonnera la transition et fournira des outils, de l’information et des communications de manière centralisée afin d’aider les concessionnaires à se conformer à la Ligne directrice révisée de l’ACOR. Bien que CADA 360 contribue à la mise en conformité et effectue un suivi centralisé par l’intermédiaire du comité de retraite, la responsabilité de la gouvernance des RPA revient ultimement à chaque concessionnaire. Pour les régimes autres que les RPA qui sont cautionnés par la CADA, la gouvernance est partagée par l’entremise de la structure de comité.

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