Le nouvel édifice qui abrite les nouveaux bureaux de SERTI
Des logiciels de gestion affinés
La pandémie donne des ailes à certains vecteurs de l’industrie. D’entrée de jeu, elle a permis l’accélération du développement technologique. En donnant naissance à des outils et à des pratiques de transaction répondant aux normes de distanciation sociale, cette crise a hâté la concrétisation de logiciels enrichis. État des lieux avec Francis Gingras de SERTI Informatique.
Cette société de développement informatique a souligné son 45e anniversaire d’entreprise en janvier et en présence de toute l’équipe, tout juste avant l’éclosion de la pandémie. Nous le précisons car c’est un important jalon de pérennité, un exploit de longévité, même, dans le milieu de la technologie de l’information. C’est un labeur qui témoigne de la constance caractérielle, de la rapidité extrême et de l’avancée exponentielle du développement de solutions de gestion de concessions. Des degrés qui expriment la vigueur qui agite l’incessante transformation des procédés d’industrie et, par ricochet, le potentiel d’accoutumance des utilisateurs friands d’outils rigoureusement plus évolutifs et conviviaux.
L’entreprise qui dessert tout le pays observe un stimulant vecteur de croissance dans le domaine des outils technologiques intégrés aux DMS. Particulièrement dans le contexte de la pandémie. « Nous évoluons dans un domaine où les changements sont rapides. Il faut être proactifs pour rester pertinents et constamment en contrôle des nouvelles technologies. Pour ensuite développer des moyens efficaces afin de les intégrer aux systèmes existants », explique Francis Gingras, vice-président exécutif du développeur pancanadien.
Ce défi provoque l’accélération de la poussée technologique. Il alimente l’art de naviguer avec détermination dans le brouillard de la COVID, en aidant les concessionnaires à demeurer plus efficacement en contact avec les visiteurs et leurs clients. « En outre, en période d’achalandage réduit en concession comme on le vit actuellement. »
Avancées et défis
À la source du déménagement de l’entreprise dans un édifice nouvellement construit, avec des espaces de travail plus vastes et équipés des dernières technologies, la célérité de la demande pour des logiciels continuellement plus agiles et performants illustre les enjeux de l’industrie. Pour rester pertinents, les fournisseurs de système de gestion doivent pouvoir suivre et tenir le rythme de l’évolution, aussi effréné soit-il. Le développeur de systèmes montréalais qui emploie déjà près de 215 personnes, compte pour ce faire, augmenter son nombre de développeurs d’au moins 50% au cours des prochaines années.
L’entreprise qui dessert tout le pays observe un stimulant vecteur de croissance dans le domaine des outils technologiques intégrés aux DMS.
« Les suites de produits issues de la R & D ciblent de nouvelles caractéristiques de mobilité et d’interfaces web. Ce sont des outils encore plus conviviaux d’aide à la vente, destinés aux concessions d’automobiles. Des fonctionnalités de prise de rendez-vous en ligne aux dispositifs de paiement électronique plus évolués, l’approche vise le déploiement et l’intégration de solutions complètes pour les clients. L’offre aux concessions est désormais beaucoup plus diversifiée. Elle répond à une nouvelle amplitude de besoins. La possibilité pour un internaute d’acheter un véhicule en ligne sans se présenter en concession élève la hauteur et le sérieux des défis pressentis », estime Francis Gingras.
Commerce électronique
« La mise en place d’un processus de vente entièrement en ligne se bute pour l’instant au cadre législatif en vigueur au Québec. Mais la pandémie pourrait devenir une alliée dans ce chantier de modernisation des méthodes de transaction, des discussions s’étant entrouvertes sur le sujet entre la CCAQ et les instances gouvernementales. »
Le Législateur a, en effet, assoupli certaines applications des lois entourant le processus d’achat et de location de véhicules automobiles en ligne pour tenir compte des règles extraordinaires en cette période de crise sanitaire. Cette décision pourrait servir de canevas à l’établissement de nouvelles pratiques permanentes de transaction.
« Des changements législatifs seront nécessaires pour donner vie à cette ambition. Car plusieurs étapes de la vente devront être modifiées pour autoriser une vente entièrement en ligne. »
La configuration d’un modèle d’automobile, la fourniture d’un prix au client et l’évaluation du véhicule d’échange peuvent très bien se faire en ligne aujourd’hui. Mais l’élément le plus important, soit la signature aux termes de la transaction envisagée, doit se dérouler en concession.
Étape essentielle
Le gouvernement est certes plus permissif en ce moment en raison des contraintes qu’entraîne la COVID-19, mais cette ouverture demeure une exception applicable au cas par cas. « C’est pourquoi le cadre législatif doit être amendé pour pleinement autoriser la signature électronique, afin d’assurer un cycle de vente complet en ligne », conclut Francis Gingras, vice-président exécutif, SERTI Informatique.
Francis Gingras, vice-président exécutif, SERTI Informatique
