Congrès de la CCAEQ : économie, lois et intelligence artificielle

 

Panel gouvernemental

Les membres de la Corporation des concessionnaires d’automobiles de l’Est-du-Québec et de la Côte-Nord (CCAEQ) ainsi que leurs partenaires et fournisseurs se sont réunis à Rimouski, du 28 au 31 octobre dernier, pour le congrès annuel. Outre la soirée d’ouverture avec son fameux homard, plusieurs activités étaient au programme et les conférenciers y étaient nombreux. Économie, lois et intelligence artificielle, des thèmes abordés sur cette industrie qui change. Saurez-vous vous adapter ? 

Panel gouvernemental. 25, 30, 72, 29

Pour cette 56e édition, on a beaucoup misé sur l’information et l’apprentissage. Avec notre économie fragile, de nouvelles législations, l’inflation et les tarifs américains, on se demande bien ce qui va se passer. 

Lors d’une des journées du congrès, Me Thomas Roberge, directeur des affaires juridiques à la CCAQ, a fait plaisir à bien des gens en ayant comme thème de sa conférence, les lois. Parce que ça bouge beaucoup dans ce secteur pour notre industrie. Il a notamment fait un tour d’horizon concernant la Loi 25, PL 96/Loi 14, Loi 30, PL 72 et PL 29. On a donc parlé de la protection des renseignements personnels, de notre langue officielle, « des citrons », et de cette fameuse Loi 30 qui fait couler beaucoup d’encre, soit la loi modifiant certaines dispositions dans le secteur financier. Quels sont les objectifs avec ces nouvelles législations et quels en sont les détails ? Me Roberge a reçu beaucoup de questions des gens dans la salle et il y a eu de beaux échanges. Ce fut très intéressant et très instructif. 

L’équipe de Garantie Avantage Plus

Des économistes prenaient aussi part au congrès. On a pu entendre Jean-François Perrault, premier vice-président et économiste en chef de la Banque Scotia, Charles Bernard, économiste en chef de la CADA ainsi que Ian Sam Yue Chi, président-directeur général de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ). Ils ont abordé des sujets tels que la baisse du taux directeur, qui serait la dernière, et l’inflation importante qui touche les Canadiens. « En temps normal, on aurait davantage d’aide, mais c’est amputé par la conjoncture économique, » a mentionné M. Perrault. « Les Canadiens doivent maintenant s’adapter à de nouveaux coûts de la vie », a ajouté M. Bernard. On a aussi parlé du marché de l’emploi. Un marché résilient au Canada. 

Les choses ne sont toutefois pas aussi pessimistes qu’on pourrait le croire. « On est au sommet de l’incertitude, les choses ne sont pas pires si l’on compare au reste du pays. Ce n’est pas le désastre anticipé, même en région, » a conclu M. Perrault; une finale qui se veut encourageante. 

Et cette fameuse intelligence artificielle. Que nous réserve le futur ?

Le coloré Francis Gosselin, économiste, auteur et conférencier, a pris d’assaut l’heure du dîner pour nous parler de l’économie automobile. Penser le futur de l’industrie dans un monde de changement, tel était le titre de sa conférence. Évidemment, il a aussi parlé de cette fameuse intelligence artificielle. Nous n’avons d’autres choix que de l’apprivoiser et surtout de l’utiliser de façon à améliorer nos procédés. Elle est là pour rester ! Il y a de nombreux changements dans le domaine de l’automobile et beaucoup d’autres sont à venir. 

Dans le domaine de l’emploi, entre autres. Les choses ont changé et aujourd’hui, 50% de la population désire un travail moins routinier et plus flexible. La pandémie y a joué un grand rôle. Des métiers disparaîtront, remplacés par de nouvelles technologies, mais d’autres apparaîtront. Il faut rester à l’affût et ne pas regarder le train passer. 

Alexandre Rousseau, avocat, conférencier et consultant d’affaires au sein de sa firme MOAI Conseils fut également des plus intéressants avec sa conférence sur le leadership éthique.  

Quel est le vrai défi des concessionnaires automobiles pour 2025 et pour le futur ? Il y en a plusieurs, mais il faut surtout garder à l’esprit qu’il faut bâtir et préserver une relation de confiance avec le public. Plus personne n’est intouchable aujourd’hui et il faut en tirer les bonnes leçons. « La confiance amène la performance ! » a-t-il mentionné. 

Avec la certification, le secteur des concessionnaires est sur une bonne lancée. « Mais ce code d’éthique n’est pas suffisant, seul, » a ajouté Alexandre. Un programme d’éthique comporte six orientations qui doivent être mises en place par les organisations. Il s’agit d’investissement dans la prévention des risques éthiques de l’organisation et dans le développement de leur personnel, a-t-on vu dans sa présentation. 

Danse et humour

En plus des affaires gouvernementales et éthiques, les participants au congrès ont pu danser sur la musique de Karma Kameleons, un groupe hommage aux années 80, et ont assisté à la dernière tournée de Daniel Lemire, humoriste québécois maître du stand-up depuis 40 ans. Puis, Hugo Girard, champion du monde d’homme fort à plusieurs reprises, a répondu à la question : comment devient-on champion du monde ? Conférencier partout au Québec, il aborde le dépassement personnel et les bienfaits de l’entraînement. Enfin, Jean-François Otis, humoriste de Rimouski, a clôturé l’événement.

Encore beaucoup de choses se sont dites et passées lors de ce congrès d’envergure. D’autres articles et photos seront publiés très bientôt par Affaires automobiles à ce sujet. 

Félicitations aux organisateurs pour ce magnifique congrès et restez à l’affût pour d’autres articles et photos sur ce magnifique congrès.

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