Branché sur l’avenir…

La loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 26 octobre 2016.

Dernièrement, le gouvernement du Québec s’est fixé de nouveaux objectifs ambitieux, soit l’intégration à la loi ZEV de l’interdiction de la vente de véhicules à essence, pour ne plus permettre que la vente de véhicules électriques et hybrides à compter de 2035. On veut aussi atténuer de 37,5 % les émissions de GES d’ici 2030 en se fixant une norme élevée. Mais pourquoi l’automobile se retrouve-t-elle au centre des réductions projetées ? C’est simple, les transports représentent à eux seuls 43 % des émissions au Québec. Cela inclut cependant l’aviation, le transport ferroviaire, le transport maritime et le camionnage.

Il serait toutefois formateur de disséquer les données par catégorie pour déterminer ce que représentent les émissions du secteur du transport par camion, lequel est essentiel à notre économie, ou de l’aviation, qui est presque complètement paralysé depuis maintenant un an, mais qui permet les déplacements essentiels aux ventes internationales.

Nous serions certainement étonnés de connaître les émissions de gaz à effet de serre représentées par chaque catégorie. Que dire du transport maritime ou, encore, des locomotives de vieille génération ? Vous en avez une idée ? Moi non… Pour être transparents, mettons de côté toutes les données compilées tous secteurs confondus et informons plutôt le public et les

gouvernements des chiffres exacts en offrant des tableaux comparant les chiffres précis de chacune de ces catégories. Pourquoi ? À titre d’exemple, que représentent vraiment les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie du camionnage ? On n’a qu’à penser au nombre incalculable de camions lourds, certes essentiels pour acheminer les biens de consommation dont nous ne saurions nous passer, qui circulent chaque jour sur nos routes, et une partie de l’explication se dessine immédiatement.

En étudiant les chiffres par catégorie, nous réalisons rapidement que l’industrie de l’automobile est celle qui a le plus investi dans le secteur électrique et qui réinvestit des milliards de dollars en recherche et développement pour atteindre précisément les objectifs environnementaux fixés par les gouvernements. Ces investissements rapportent aujourd’hui et continueront de le faire, avec plus de 46 modèles hybrides et électriques offerts sur le marché et par les concessionnaires québécois.

Le gouvernement du Québec participe de son côté en offrant des incitatifs importants à l’achat de ce type de véhicule, ce qui est la clé de la réussite pour les cinq prochaines années au minimum. Il faut reconnaître à notre industrie non seulement l’effort environnemental mais aussi son implication et sa créativité face au défi d’un monde meilleur et d’une planète plus verte et en meilleure santé.

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