La stabilité du marché de l’après-vente

Le marché canadien de l’après-vente dans l’automobile surprend par sa stabilité, et ce, même avec toutes les perturbations des dernières années dans le domaine.

Que ce soit la pandémie, l’émergence du travail à domicile, les pénuries de véhicules et de semi-conducteurs, l’explosion des prix des véhicules d’occasion et les mandats ambitieux du gouvernement pour les ventes de VZE, le marché de l’après-vente global est resté remarquablement stable, du moins au niveau macroéconomique.

La tendance tient toutefois à changer… En ce qui concerne la valeur monétaire, le marché secondaire global des véhicules légers est passé de 22,5 milliards de dollars en 2021 à 24,1 milliards de dollars en 2023. Sur ce total, les pièces détachées de détail ont connu une augmentation de 12,9 milliards de dollars à 13,7 milliards de dollars de 2021 à 2023. Dans le même temps, la main-d’œuvre a connu une augmentation de 9,6 milliards de dollars à 10,4 milliards de dollars de 2021 à 2023, a-t-on noté chez Desrosiers Automotive Consultants (DAC).

« L’évolution des habitudes d’entretien des consommateurs et la structure changeante du parc de véhicules légers entraîneront des changements importants au sein du marché de l’après-vente », a commenté Andrew King, associé directeur chez DAC. « Il est essentiel de comprendre ces changements non seulement pour comprendre la dynamique actuelle des parts de marché, mais aussi pour prévoir les performances des différents acteurs du marché secondaire (concessionnaires de véhicules neufs, ateliers de réparation indépendants, chaînes de vente au détail, etc.) au cours des cinq prochaines années. »

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