Mon dernier tour de piste

Beaucoup de travail a été fait au cours des dernières années pour aider les concessions et l’industrie. Prenons un moment pour y réfléchir.

Après trois ans à titre d’économiste en chef de la Corporation des associations de détaillants d’automobiles (CADA), il est temps pour moi de faire mes adieux à cette excellente organisation et à l’industrie de l’automobile.

Si j’inclus le fait qu’il fallait plaider fermement pour que les concessions soient soutenues pendant la pandémie de COVID-19, qu’il fallait travailler main dans la main avec le gouvernement fédéral pour élaborer un programme national de rabais à l’achat ou à la location de véhicules zéro émission (VZE) et qu’il fallait lutter contre la taxe de luxe, les trois dernières années dans l’industrie de l’automobile n’ont été une sinécure ! Si vous me le permettez une dernière fois, je pense qu’un regard sur tout ce qui s’est passé est de mise.

Je n’ai jamais connu un moment ennuyeux dans l’industrie de l’automobile, comme on me l’avait mentionné lorsque j’ai pris le poste pour la première fois à la CADA. Et si je m’arrête pour réfléchir au temps passé avec la Corporation et l’industrie, les dernières années ont été tout sauf ennuyeuses.

Deux semaines après le début de mon mandat, je me suis retrouvé à Las Vegas lors d’une conférence de concessionnaires pour discuter des avantages du nouvel Accord de libre-échange nord-américain et de l’excellent travail que la CADA et les concessionnaires ont accompli au cours de deux années de négociations acharnées pour assurer la protection de l’industrie de l’automobile.

À partir de là, le reste appartient à l’histoire – j’ai sillonné le pays, de Vancouver en Colombie-Britannique à Saint-Jean, Terre-Neuve, et j’ai rencontré des concessionnaires, des intervenants de l’industrie, des élus et des hauts fonctionnaires, en plus d’apparaître fréquemment dans les principaux médias et magazines de l’industrie.

« Notre plaidoyer a mené à la création de programmes d’aide comme le programme de subvention salariale, le programme d’allégement des loyers et le CEBA (Compte d’urgence des entreprises du Canada), pour n’en nommer que quelques-uns. »

Dans la foulée de la signature du CUSMA (Accord Canada-États-Unis-Mexique), nous avons beaucoup travaillé avec les responsables du commerce des deux côtés de la frontière pour nous assurer que l’accord était non seulement ratifié en temps opportun, mais aussi pleinement mis en œuvre par les trois pays.

Pendant que ce travail était en cours, nous avons également travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement fédéral sur les politiques environnementales, et en particulier sur l’élaboration d’une stratégie nationale solide pour les véhicules zéro émission. Cela a mené à la création d’un programme incitatif national à l’achat ou à la location d’un véhicule zéro émission.

La CADA s’est également battue bec et ongles contre la taxe de luxe annoncée par le gouvernement libéral lors de la campagne électorale de 2019. Nous avons réussi à retarder l’introduction de la taxe de plusieurs années et à faire en sorte que la taxe supplémentaire sur le luxe ne s’applique qu’au montant excédant les 100 000 $.

Et la COVID-19 a frappé, et le monde comme nous le connaissions a changé en quelques semaines.

Nous nous sommes immédiatement mis en branle et nous avons lancé une campagne nationale populaire pour nous assurer que les concessions soient considérées comme un service essentiel et que les petites entreprises et les concessions soient pleinement soutenues tout au long de la pandémie. Notre plaidoyer a mené à la création de programmes d’aide comme le programme de subvention salariale, le programme d’allégement des loyers et le CEBA (Compte d’urgence des entreprises du Canada), pour n’en nommer que quelques-uns.

Enfin, je m’en voudrais de ne pas souligner l’excellent travail que mes collègues et moi-même avons fait chez Accelerate Auto pour sensibiliser le public à la nécessité d’accroître la diversité et la représentation des Noirs dans l’industrie de l’automobile.

L’industrie doit s’assurer que sa main-d’œuvre, à tous les niveaux, reflète la clientèle qu’elle sert. La diversité des perspectives, des talents, des races, de la culture et des antécédents aidera considérablement cette industrie à relever les défis à venir.

Je suis fier du travail que nous avons accompli au cours des deux dernières années. Je suis convaincu que les concessions et cette industrie continueront de s’adapter aux changements et aux nouvelles technologies, et continueront à fournir aux consommateurs les meilleurs produits. L’avenir de cette industrie est prometteur, et le travail préparatoire que des associations comme CADA font quotidiennement ne fera que l’améliorer.

Je suis extrêmement reconnaissant envers toutes les personnes que j’ai rencontrées et avec lesquelles j’ai travaillé, de toutes les expériences et de tout ce que j’ai appris dans cette industrie dynamique.

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