Les concessions québécoises devraient-elles se préparer à obtenir le statut de service essentiel ?

Avec la montée fulgurante du variant Omicron de la COVID-19, les gouvernements provinciaux réimposent des mesures strictes en matière de santé publique pour aider à freiner la propagation, rapprochant ainsi certaines concessions de leur statut de service essentiel du début de la pandémie.

À titre d’exemple, le Québec fait face à un nombre quotidien d’infections à la COVID record et a récemment imposé des mesures qui ont entraîné la fermeture des bars, des tavernes, des gymnases, des écoles et des théâtres cette semaine. Pour ce qui est des restaurants, ils ne sont pas complètement fermés, mais restent ouverts avec une capacité restreinte.

Affaires automobiles a communiqué avec une concession de la région de Montréal, au Québec, pour mieux comprendre la dernière mise à jour du gouvernement provincial et ce que cela signifie pour les concessions du Québec.

La réceptionniste de la concession a déclaré que leur capacité avait été réduite de 20 à 12 personnes et qu’ils maintenaient leur approche de service sur rendez-vous. Les sièges des clients sont également plus espacés qu’auparavant, et la concession offre un meilleur service de navette.

Les concessions, les magasins de détail et les centres commerciaux demeurent ouverts pour l’instant, mais avec une capacité réduite d’un client par 20 mètres carrés de la surface de vente selon la mise à jour du gouvernement provincial du 20 décembre.

Mais comme le nombre d’infections devrait atteindre ou dépasser les 9 000 par jour, les concessionnaires du Québec devront peut-être se préparer à la possibilité de revenir à un statut de service essentiel et de réorienter davantage leurs ventes en ligne.

Robert Poëti, président et chef de la Direction de la la Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec (CCAQ), a déclaré qu’ils surveillaient les annonces du gouvernement comme ils le font depuis le début de la pandémie et qu’ils s’assuraient que les concessionnaires reçoivent l’information.

Malgré le nombre élevé de cas, il ne voit pas les concessionnaires fermer complètement comme d’autres entreprises.

« Les voyages essentiels pour les citoyens, en dehors de la période des Fêtes, ressemblent beaucoup à ceux que nous avons connus l’an dernier et l’année précédente, où une seule personne devait aller chercher des médicaments ou faire l’épicerie pour les grands-parents, ou amener les enfants chez le médecin », a déclaré M. Poëti en entrevue avec Affaires automobiles, ajoutant que, comme ces voyages, un véhicule est également essentiel.

Il a dit que si le moteur d’un véhicule cale ou s’il y a un problème avec le véhicule, les consommateurs doivent pouvoir se rendre à la concession pour le faire réparer.

« En ce moment, les concessionnaires seront toujours présents pour aider les citoyens du Québec à faire réparer leur véhicule, même en période de COVID, car ces déplacements (à la concession) sont essentiels », a déclaré Robert Poëti. « Tous ne le sont pas, mais il y en a plusieurs qui le sont. »

Robert Poëti a déclaré que beaucoup sont équipés ou se sont adaptés à l’utilisation d’outils en ligne pour vendre des véhicules et se connecter avec les consommateurs.

« Les gens se sont habitués à ce compromis et se sont parlé par l’entremise de Teams, de FaceTime, de Zoom, travaillant en ligne, même pour les concessions, avec des photos et des vidéos en ligne », a déclaré Robert Poëti. « Et actuellement, il n’est pas interdit de faire un essai routier à la concession. »

Cela peut changer ou pas, car la Ville de Montréal a récemment déclaré l’état d’urgence local alors qu’elle se bat pour freiner la propagation du variant Omicron. CBC a déclaré que sa déclaration de l’état d’urgence expirera en août de cette année. Le gouvernement du Québec maintient son état d’urgence, comme il le fait depuis le début de la pandémie.

De plus amples renseignements seront fournis dès qu’ils seront disponibles.

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