L’intelligence artificielle (IA) est un terme très à la mode en ce moment. Bon nombre d’entreprises disent l’utiliser et vantent ses mérites. Mais les pionniers derrière cette technologie se questionnent. Utilisent-elles vraiment l’IA ?
En entrevue avec André-Martin Hobbs, copropriétaire de concessions d’automobiles, bâtisseur et investisseur dans plusieurs entreprises IT et, surtout, fin connaisseur dans le monde de l’IA, nous nous sommes posé la question. Qu’est-ce que l’IA, ces deux lettres si imposantes, mais qui ont perdu de leur crédibilité ces derniers temps. À son avis, c’est une question de marketing. notamment avec l’arrivée de ChatGPT qui a fait beaucoup jaser et qui a été très médiatisé.
En intelligence artificielle, il y a trois niveaux. Le premier, l’IA faible avec ses systèmes experts, représente la majorité des outils actuels. Le deuxième, l’IA appliquée, comprend des technologies d’apprentissage automatique comme ChatGPT. Parce que c’est ça, l’IA aujourd’hui. C’est une technologie qui prédit « l’avenir » grâce à un ensemble de données et qui s’améliore constamment grâce aux nouvelles données reçues en temps réel. On arrive ensuite à la troisième, la super intelligence artificielle, non disponible aujourd’hui, qui émulera une intelligence humaine autonome.
En concession, on croit souvent à tort que l’IA nous remplacera un jour dans notre emploi, les F & A entre autres. Mais André-Martin est clair à ce sujet, « il est impossible d’être entièrement remplacé par l’IA ». C’est un support qui améliore notre productivité, qui améliore notre rendement, mais on a encore besoin de l’être humain, continue-t-il. Actuellement, il n’y a pas d’outils comparables à Sam, notre nouveau widget lancé il y a quelques mois; il s’agit d’un gestionnaire d’applications de crédit intelligent qui, je crois, est ce qui se fait de plus près à ce niveau au Canada », a conclu M. Hobbs.
