Hier, sur la Colline du Parlement, la Corporation des associations de détaillants d’automobiles a lancé le cadre pour la compétitivité de l’industrie automobile dans lequel sont décrites les mesures que le prochain gouvernement fédéral devrait prendre pour maintenir la compétitivité, tout en répondant à la crise des prix à la consommation qui se profile à l’horizon.
L’annonce officielle a eu lieu dans l’édifice de l’Ouest de la Colline du Parlement, le 22 avril à 10 h, dans la salle de conférence de presse 135-B. Tim Reuss, président-directeur général de la CADA, Charles Bernard, économiste en chef de l’association, et Huw Williams, porte-parole, étaient tous présents à l’événement.
« Aujourd’hui, la CADA annonce le lancement du “Cadre sur la compétitivité de l’industrie automobile”, qui décrit les mesures réglementaires concrètes sur lesquelles nous insistons pour que le prochain gouvernement fédéral canadien agisse afin de protéger les consommateurs, les concessionnaires de petites entreprises, et l’économie », a déclaré Tim Reuss, président et PDG de la CADA.
« Le secteur canadien de l’automobile est en plein bouleversement en raison des droits de douane américains et, bien que nous félicitions le gouvernement canadien actuel pour sa réponse mesurée visant à ne pas aggraver la situation, il est clair que nous nous approchons rapidement d’une crise des prix pour les consommateurs. En effet, les coûts supplémentaires des droits de douane se répercutent sur les différentes chaînes d’approvisionnement de tous les fabricants, et se traduiront bientôt par des prix plus élevés sur le marché ».
L’association a déclaré que des « mesures urgentes de crise » étaient nécessaires, ce qui explique pourquoi le cadre proposé par la CADA décrit cinq mesures clés qu’elle souhaite que le gouvernement mette impérativement en œuvre pour renforcer l’industrie automobile, répondre aux préoccupations en matière d’abordabilité, et veiller à ce que le pays reste compétitif à l’échelle mondiale.
Les cinq mesures sont les suivantes :
- Mettre fin aux obligations du Canada en matière de véhicules électriques ;
- Élargir le cadre réglementaire du secteur automobile canadien pour permettre l’importation d’un plus grand nombre de véhicules en provenance d’autres pays ;
- Faire en sorte que les grandes banques ne soient pas impliquées dans le secteur de la location de véhicules ;
- Supprimer la taxe de luxe sur les véhicules ; et
- Payer la dette envers les concessionnaires qui avaient subventionné l’achat de VE avant la suppression des mesures d’incitation liées à l’achat de véhicules zéro émission (iVZE).
