Depuis près d’un an, l’industrie de l’automobile a été sans cesse critiquée, condamnée et jugée sévèrement par certains groupes environnementalistes. Très peu de ces groupes ou de leurs porte-parole ont souligné le fait que les constructeurs d’automobiles ont injecté des milliards de dollars dans le développement de nouvelles plateformes électriques. Ils ne soulèvent également que très rarement le fait que le Québec est la province modèle en matière d’électrification dans les transports.
Dans les faits, la conscientisation des Québécoises et des Québécois démontre hors de tout doute que nous sommes presque toujours nez à nez avec la Colombie-Britannique au chapitre des achats de véhicules électriques ou hybrides. Il est bien connu que 50 % de tous les véhicules électriques construits au Canada sont achetés par ces mêmes Québécoises et Québécois conscientisés.
Le circuit électrique mis sur pied par Hydro-Québec se développe de manière constante. Les concessions offrent près de 46 modèles électriques ou hybrides différents dans l’ensemble de toutes les villes québécoises.
Quand on quantifie les émissions de gaz à effet de serre pour le transport routier léger, on constate, de loin, que les efforts et les investissements pour réduire les gaz à effet de serre produits par les autres catégories de pollueurs sont quasiment inexistants. En effet, aucune industrie n’en fait autant que l’industrie de l’automobile pour améliorer la qualité de l’air et diminuer de façon importante les émissions des véhicules automobiles.
Quand avons-nous entendu parler d’investissements majeurs dans l’ensemble du transport par les airs ou par train ? Quand avons-nous entendu parler d’investissements réels et d’un calendrier plausible sur des moteurs d’avion plus verts ? Où en sommes-nous pour contrer les émissions nocives des industries au Québec qui polluent déraisonnablement ?
« Le circuit électrique mis sur pied par Hydro-Québec se développe de manière constante. Les concessions offrent près de 46 modèles électriques ou hybrides différents dans l’ensemble de toutes les villes québécoises. »
Les attaques d’Équiterre à notre égard vont encore plus loin. J’aurais cru que l’annonce de plusieurs nouveaux véhicules électriques et zéro émission auraient été soulignée et félicitée par ce groupe. Hélas non ! Même si le véhicule est zéro émission, selon eux, il ne devrait pas dépasser le minimum requis pour si assoir et se déplacer. Le fait est qu’ils ne privilégient que les petites voitures, et ce, même si elles sont électriques.
C’est d’autant plus irréaliste car cela arrive dans une période où les habitudes de la population face à la montée de l’activité physique, du sport et de l’appel à la nature exigent de plus en plus de déplacements dans tout le Québec en famille. Par exemple : une famille de 2 adultes et de 2 enfants avec les vélos, les articles de sport, les bagages, nécessite un habitacle plus grand que ce que suggère Équiterre.
Autre fait probant : le Québec, en superficie, compte 1,542 million de kilomètres carrés. Alors, quand les gens comparent le Québec et la Suisse qui comptent à peu près le même nombre d’habitants, c’est irréaliste car la superficie totale de la Suisse ne représente que 41 290 kilomètres carrés. Les déplacements sont donc d’autant diminués.
Alors, une fois pour toute, reconnaissons l’apport important de notre industrie pour un monde meilleur, un monde plus vert et une possibilité de pouvoir se déplacer avec des véhicules zéro émission, adaptés aux besoins des consommateurs, sans recevoir les critiques injustifiées de certains groupes environnementalistes.
